Rien ne se produisant jamais pour rien ... résumons :
Chacune des réponses à la question posée par Nemo apporte un élément susceptible d'être approfondi.
Mais Rudolf Steiner considérait que chacun de nos points de vue comportait 12 façons de l'aborder... ce qui nous laisse encore une marge de réflexion et de liberté d'expression.
Qu'il me soit permis de dire qu'en ce qui concerne cette grave question : "d'où venons-nous et que faisons-nous sur Terre", il me semble impératif que l'on aie d'abord le besoin de se la poser.
Tant qu'on ne l'éprouve pas, la réponse qu'en effet l'on pourrait avancer ne pourrait être que "Qu'est-ce que ça peut te foutre ? ..."
En revanche, quand la nécessité de cette interrogation se profile, puis s'impose, il n'y a à mon avis qu'une seule façon valable de procéder :
remplacer tous les "comment" par le "pourquoi? ... "
Du reste, choisissez n'importe quelle énigme et commencez par vous demander "pourquoi? ... "
A chaque réponse qui se présentera, continuez avec votre "pourquoi? "
Va alors se produire un moment où vous allez forcément être confronté à l'absurde, c.à.d. à ce qui ne semble ni sage ni juste et en tout cas éloigné du sens commun.
Comment franchir la frontière du déraisonnable, de l'aberrant, de l'extravagant, de l'insensé ? ....
Pour ce faire, la dernière phrase de Nemo me semble essentielle :
"Puisque nous sommes dotés d'une conscience - interrogative - c'est donc que nous sommes issus d'une Conscience créative "
Sauf que j'aurais supprimé le mot " issus", nous revoilà avec la Conscience, avec un C majuscule, c.à.d. celle qui ... nous le savons tous !
Mais approfondissons encore :
Jean Klein, lorsqu'on l'interrogeait sur elle, disait ceci :
" Cette Conscience, cet éternel Présent, c'est l'indispensable intervalle que vous êtes obligés de laisser entre deux mots lorsque vous pensez, parlez ou écrivez.
Et c'est aussi l'indispensable silence qui sépare deux notes de musique, silence sans lequel, même infime, aucune œuvre musicale ne serait possible . "
Reprenant la phrase essentielle de Nemo, nous interroger serait donc le moyen de contacter , voire de fusionner avec cette universelle Conscience "créative" ( à ne pas confondre avec "créatrice" ... )
Et peut-être est-ce pour cela que l'interrogation devient précieuse lorsque nous pouvons nous-mêmes nous allouer la réponse qui pourra nous rasséréner, nous apaiser, nous installer dans une parfaite tranquillité.
Mais alors nous accédons à un "degré" de Conscience qui, seul, nous permettra d'aller plus loin .
Jusqu'à l'Infini ? ... jusqu'à l'Eternel ? .. jusqu'à l'Illimité ? ... va savoir !
En tout cas au-delà de la trituration des méninges qu'impose inévitablement notre habituelle relation entre "un sujet confronté à un objet". Il ne peut alors y avoir que "conscience "de" quelque chose" et non :
"Cette Conscience, "cela" tu l'es ...