L'incident de Rendlesham
Fin décembre 1980, alors commandant de la base aérienne de Bentwaters dans le sud de l'Angleterre, le colonel de l'USAF Charles Halt observe et enquête sur divers objets anormaux apparus dans le ciel de la Forêt de Rendelsham, séparant l'installation américaine de sa base jumelle de la RAF, à Woodbrige (Angleterre). Les observations interviennent à l'occasion de 2 nuits distinctes lors de la semaine suivant Noël. Deux semaines plus tard, Halt envoie un rapport sur ces rencontres étranges au Ministère Britannique de la Défense. Voici son témoignage :Juste après Noël, à 5 h 30 du matin, le 26 Décembre 1980, je me rendis au poste de police et le sergent en faction se mis à rire. Il indiqua que 2 ou 3 des hommes avaient donné la chasse aux ovnis. Rien, cependant, n'avait été jugé bon d'être noté sur le registre. Je lui dis malgré tout de le faire.
Lorsque le commandant de notre base arriva, nous plaisantâmes tous les deux. Aucun d'entre nous ne croyaient aux ovnis, mais nous décidâmes toute de même de jeter un oil sur la question. Avant d'en avoir l'occasion, 2 nuits plus tard, le commandant des airs en charge de la police de sécurité arriva en coup de vent au milieu d'une fête de Noël tardive, blanc comme un linge. "
L'ovni est de retour" dit-il.
image invalideLa forêt de Rendlesham
On me demanda d'enquêter. Je revêtit un uniforme utilitaire et dirigea une jeep vers la lisière de la forêt. Une douzaine de nos hommes environ se trouvaient déjà là. Nos tout-lumière (de grosses lampes au gaz) ne fonctionnaient pas, et il y avait tant d'interférences statiques constamment sur nos radios que nous dûment installer un relais. Il rêgnait une agitation croissante, mais j'étais déterminé à leur montrer que tout cela n'avait pas de sens.
Je pris une demi-douzaine des hommes avec moi et leur ordonna de me suivre à pied dans les bois vers une clairière où l'incident initial était supposé avoir eu lieu. Nous y trouvèrent 3 traces sur le sol équidistantes les unes des autres et suffisamment enfoncées dans le sol sablonneux. Elles étaient supposées avoir été causées par l'objet aperçu 2 nuits auparavant, mais je ne vis rien cette nuit-là, et pas plus que quiconque, posé à cet endroit.
A l'intérieur de la zone triangulaire formée par les traces, un des hommes enregistra sur le compteur Geiger des lectures légèrement supérieures à celles effectuées à l'extérieur. Il photographia la zone, et je pris un échantillon du sol. Dans le même temps, j'enregistrais tout ceci sur mon enregistreur portable.
image invalideCarte de la région
Nous savions que le rayon du phare d'Orford Ness venait du Sud-Est. Tout d'un coup, nous vîmes à l'est une lumière inhabituelle, rouge comme le soleil - de forme ovale, luisante, mais au centre noir - entre 3 et 5 m du sol, se déplaçant parmi les arbres. Après la clairière se trouvait une haie de barbelés, le champ, la maison et la grange d'un fermier. Les animaux faisaient beaucoup de bruit.
Nous courûmes vers la lumière jusqu'à la haie. Elle franchit le champ puis se déplaça selon un arc horizontal de 20 à 30 degrés. Etrangement, elle apparaissait comme de l'acier en fusion dégoulinant d'un creuset, comme si la gravité la faisait tomber d'une certaine manière. Soudain, elle explosa - pas une explosion fracassante, juste boompf - et se sépara en 5 objets blancs qui se dispersèrent dans le ciel. Tout, mis à part nos radio, sembla alors redevenu normal.
Nous nous rendîmes à l'extrémité de la propriété du fermier pour avoir un autre angle de vue. Nous observâmes au nord, peut-être à 20 degrés de l'horizon, 3 objets blancs - elliptiques, comme 1/4 de Lune mais un peu plus large - avec sur eux des lumières bleues, vertes et rouges, effectuant des mouvements angulaires précis. Les objets devinrent finalement plus ronds qu'elliptiques.
J'appelai le poste de commandement, et leur demanda d'appeler le Radar de l'Est, responsable de la défense aérienne sur ce secteur. Ils indiquèrent à 2 reprises n'avoir rien observé.
Soudain, au sud, un autre objet luisant se déplaça vers nous à grande vitesse, arriva dans les 30 m, puis s'arrêta. Un rayon de 15 à 20 cm de diamètre fut alors émis depuis cette chose jusqu'à nos pieds. Quelques secondes plus tard, l'objet s'éleva et disparu.
Les objets au Nord dansaient toujours dans le ciel. Au bout de 1 h environ, je donnais finalement l'ordre de rentrer. Nous laissâmes les choses ainsi.
Le film apparu comme voilé et nous ne pûmes rien en tirer. Cependant un sergent fit plus tard des moulages des empreintes, et j'ai toujours l'échantillon de sol en ma possession.
Aux alentours du nouvel an, je reçu des instructions et interrogea l'homme ayant pris part à l'incident initial. Les rapports étaient quasiment identiques.
Ils indiquaient en gros ceci : Dans les premières heures du 26 décembre, un homme de la base aérienne se rendit avec son véhicule à l'entrée arrière à Woodbridge pour une inspection sécuritaire de routine. Il observa des lumières dans la forêt, particulièrement une lumière rouge, et pensa qu'un avion s'était écrasé. Il fit son rapport par radio à la tour de contrôle qui indiqua qu'aucun vol n'était en cours.
Enfin un groupe fut envoyé vers la forêt. Il indiqua des bruits étranges - bruits d'animaux, de mouvement, comme nous en entendîmes 2 nuits plus tard.
Alors qu'il approchèrent de la clairière, ils indiquèrent avoir vu une grande lumière blanc-jaune avec une lumière rouge clignotante sur la partie centrale supérieure et une lumière bleue fixe émanant d'en-dessous. La tour de contrôle n'indiqua encore une fois aucun signal radar.
Quelques hommes s'approchèrent dans les 6 ou 8 m. Chacun rapporte la même chose - un objet métallique de forme triangulaire, dans les 3 m à sa base et de 2 m de hauteur, apparaissait comme installé sur un tripode. Ils se séparèrent et marchèrent autour de l'appareil. L'un des hommes essaya apparemment de monter sur l'appareil, mais, dit-il, celui-ci s'éleva.
Les 3 hommes tombèrent sur le sol lorsque l'appareil se déplaça rapidement en zigzag vers le champ au travers des bois, percutant des arbres dans son chemin. Ils se relevèrent et approchèrent à nouveau, mais l'objet s'éleva et disparu à grande vitesse.
J'écris finalement un mémo le 13 janvier 1981 au Ministère Britannique de la Défense. En dépit de mes efforts et à ma connaissance, aucune personne d'une quelconque agence gouvernementale ou de renseignement ne vint jamais sur la base pour enquêter.
Je n'ai jamais fait la lumière, pas plus que je ne l'ai cachée. Je n'ai jamais obtenu de quelconque bénéfice financier de cette interview et n'y consentit que pour dévoiler la vérité. Je ne sais ce qu'étaient ces objets, pas plus que je ne connais quelqu'un qui pourrait le savoir, mais c'est quelque chose d'encore inexpliqué qui arriva là.
Source:
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Bentwaters/index.html