Le koan c'est un jeu de spontanéité, de fraicheur, entre l'instructeur et l'élève.
Si je fais claquer ma main sur ma cuisse et que ça le fait sourire... on passe à autre chose.
D'autres moines vont se prendre un gentil coup de bâton et retourner dans leur cellule
à se torturer l'esprit inutilement pendant des heures pour chercher une réponse impossible.
J'aime bien aussi me représenter que l'élève, en réponse à la question, lui renvoie l'ascenseur :
"Quel est le son d'une seule main ?" Histoire d'abolir distance et hiérarchie.
Ou encore fredonner en réponse la chanson de Dylan "We better talk this over" :
"I don’t think it’s liable to happen, Like the sound of one hand clapping"
(Je ne pense pas que ça risque d'arriver, comme le son que ferait une seule main)